Le passage au cloud computing était-il un objectif de la société ?
Nos serveurs informatiques internes étaient en fin de vie. Il y avait donc nécessité d’investir dans du nouveau matériel. Lors du précédent changement il y a 7 ans, j’avais déjà pensé au cloud computing car je suis convaincu de ses bien-fondés. Mais l’hébergement des données dans des data centers n’en était qu’à ses débuts.
Quels étaient les freins à l’externalisation de votre système d’information ?
Deux inquiétudes ont été émises, l’une sur « l’achat de virtuel », et l’autre sur le fait d’être lié à une société et de lui confier toute notre informatique. Toutefois, ces inquiétudes ont vite été soulevées par la protection juridique existante dans ce type de contrat ainsi que les nombreux avantages offerts par Bureo : la sécurisation de nos données sur 3 data centers différents qui nous permet en cas de sinistre d’avoir la possibilité de les récupérer, la mise à jour régulière de nos logiciels et la possibilité de travailler de n’importe où.
Comment s’est passée la migration de vos données vers le cloud avec Bureo ?
Pendant les six premiers mois, nous avons rencontré quelques problèmes de lenteur et de coupures intempestives malgré un passage immédiat à la fibre optique. Après une modification technique faite par ADMI le 31 décembre 2015, nous avons retrouvé la même qualité de vitesse et de précision qu’avec nos serveurs physiques, avec une excellente qualité de débit. L’équipe technique d’ADMI a assuré un très bon suivi de projet.
Vous avez développé des logiciels sur-mesure, est-ce que leur intégration sur le mode cloud s’est bien déroulée ?
Oui, excepté pour le logiciel Autocad qui a dû être installé en dur. En revanche, les données liées au logiciel sont hébergées sur le cloud. Ce problème est en cours de résolution. Certaines applications métiers (sous Windev par exemple) ont été testées avant leur migration qui a été rapide.
Vous avez une machine qui est pilotée par ordinateur, est-ce que le passage au cloud a été contraignant ?
C’est une machine de coupage. Il s’agit d’une machine SAF avec une application SAF. Ce n’est pas quelque chose de très classique, un contact a été nécessaire entre ADMI et SAF afin de régler le problème. Tout s’est bien passé ensuite.
Financièrement, quel est le bilan pour Delaunay & Fils avec le cloud computing ?
En choisissant le cloud computing, nous souhaitions investir en sécurité et upgrader cette prestation de services afin d’alléger notre charge de travail en interne. Nous retrouvons un budget similaire à celui que nous avions avec notre système d’information traditionnel, avec toutefois, un niveau de performance et de services supérieur à nos anciennes installations. L’avantage de notre abonnement aux service Bureo est que nous avons un budget fixe mensuel sur un contrat de 5 ans.
Avez-vous quelque chose à ajouter sur votre expérience Bureo ?
Je souhaiterais souligner la qualité de la hotline. Si nous rencontrons un problème sur une application, il nous suffit d’ouvrir un ticket et dans les 15 minutes qui suivent, un technicien Bureo nous rappelle et fixe le problème très rapidement.